Il est indispensable d’avoir un stance bien ferme pur réussir les sorties de bunker. Lorsque vous faites plein mouvement, les pieds ont tendance à glisser, et donc vous déséquilibrent. Pour chaque sortie de bunker, enfoncez les pieds profondément dans les sable pour avoir une base solide qui permettra un plein swing. On pourra enfoncer les pieds plus ou moins, selon la qualité du sable et son humidité. Il y a certains parcours où le sable est tellement fin que l’on peut s’enfoncer jusqu’à 10cm.

La question des pieds étant maintenant résolue, un autre problème se présente. Étant enfoncé dans le sable, vous êtes maintenant plus près de la balle. Pour compensé cela, il vous faut raccourcir votre grip. Vous risquez sinon de creuser trop profond sous le sable au lieu de juste faire passer le club sous la balle.

Si le sable est très fin et sec, vous pouvez attaquer assez loin derrière la balle, car le club passera aisément sous la balle. Il faudra, en revanche, attaquer beaucoup plus près de la balle pour obtenir le même résultat si le sable est dur.

Le grip est sans doute le facteur essentiel de la technique du golfeur. Les paumes des mains doivent être parallèle au moment de la prise, de façon que celles-ci restent toujours bien unies.

• La main gauche faible

Si cette main se trouve tournée à gauche sur le manche, le bras gauche pivote hors de l’alignement et l’ensemble devient trop faible pour supporter le back swing. C’est ce que l’on appelle la position faible.

Le premier mouvement du bras gauche à l’annonce du back swing est une rotation vers la droite pour gagner de la puissance. La face du club adopte immédiatement une position ouverte, provoquant un slice, puisqu’elle conserve cette position à la descente.

• La main gauche forte

Lorsque la main gauche est tournée sur la main droite du manche, faisant apparaître trois ou quatre articulations, elle engendre l’effet inverse sur la position du bras gauche. Celui-ci fait pivoter la face du club vers l’intérieur à l’impact, plus ou moins brusquement suivant le nombre d’articulations apparentes.

• La main droite faible

Lorsque celle-ci s’avance assez bas sur le manche, ce qui peut présenter quand la main gauche es faible elle aussi, l’action des deux mains réunis provoque une ouverture de la face du club.  Cependant, si la main gauche est en bonne position et que la droite vient se placer au-dessus, la courbe du swing en est sérieusement affectée. Celle-ci sera « out-in » compte tenu de la surélévation du poignet droit par rapport au gauche, l’alignement des épaules épousant le mouvement.

• La main droite forte

C’est le grip favori des joueurs peu expérimentés. Ceux qui n’ont pas fait leur apprentissage avec un professeur prennent toujours le manche dans la paume de la main la plus forte, repliant les doigts par dessus. L’avant droit est tourné vers la droite et peut à peine pivoter en sens opposé au moment de l’impact.

Les golfeurs avisés savent que la main droite devrait subir une flexion plutôt qu’une rotation, ce qui implique que la prise du club s’effectue avec les doigts. Le joueur en acquerrait une meilleure sensibilité et une plus grande précision dans le coup, sans aucune perte de puissance.

Les deux positions faibles des sont appelés grips sliceurs, parce que la face du club est chaque fois « ouverte ». Dans les positions fortes, celle-ci est tournée vers l’intérieur.

La prise la plus mauvaise est une gauche faible et droite forte. Elle donne des résultats si contradictoires qu’il devient impossible de diagnostiquer la moindre faute, la balle pouvant adopter n’importe quelle trajectoire. L’effet le plus courant est une déviation vers la gauche.

La mouvement de frappe s’effectuant de la droite du joueur vers sa gauche, il pourrait sembler tout naturel que le poids du corps accompagne le déplacement, comme dans le cas d’un enfant qui lance une pierre. or, beaucoup de joueurs terminent leur swing en étant rivés sur le pied droit, quels qu’aient été leurs efforts pour transférer peur poids à gauche.

Ils sont tellement obnubilés par la nécessité de passer sur la jambe gauche qu’ils comment pendant le back swing. La pression considérable qui en résulte sur les muscles situés au-dessus du genou gauche fait ressort et repousse le poids du corps tout à fait à droite. le poids doit être transféré dans la direction suivie par le club, en avant ou en arrière suivant le cas.

Il arrive fréquemment que le joueur commence par construire son stance et son grip et regarde ensuite l’objectif pour y aligner la tête du club, plutôt que de faire l’inverse. Si votre corps n’est pas aligné, ce qui est défaut courant, il y a de fortes chances que la rotation de la tête du club vous servira de remède plutôt que de guide. Quelle que soit l’orientation que vous donniez à celle-ci, la courbe du swing en sera affectée et l’arc ne sera pas en accord avec la ligne du corps.

Une mauvaise position des pieds, créant un décalage de la balle par rapport au stance, a un effet désastreux sur le swing. Si la balle est trop en avant, les épaules tournent en position ouverte, la rotation se fait ici à partir de la taille. Le corps ne peut tourner correctement à la montée et le club suit un arc vertical croisant la ligne de vol, à partir duquel il n’acquiert très peu de puissance.

Si la balle est trop en arrière, la ligne des épaules est fermée par rapport à la cible. Le club suit alors un arc très resserré autour du corps, engendrant un swing plat. Ceci peut avoir deux conséquences : si le swing est court, la frappe sera « in-out » et la trajectoire de la balle s’orientera vers la droite, sauf si la face du club est tournée vers l’intérieur, au quel cas on aura un hook.

Dans un swing plus long, les mains ont le temps de rectifier le mouvement du club dans le sens de la verticale. Le back swing a donc deux directions, ce qui peut obliger la tête du club à frapper la balle suivant un angle très aigu si le changement de trajectoire n’est pas effectué à la descente.

Les golfeuses croient volontiers que leur morphologie les prédispose au déplacement latéral dans le back swing, ce qui les amène à prolonger exagérément le mouvement jusqu’à ce que leurs bras soient dégagés. Cette idée est absurde, dans la mesure om elles ne seraient nullement embarrassées si elles faisaient pivoter leurs épaules dès le début de la montée.

Parmi les joueurs qui pèchent par ce travers figurent ceux qui changent leur plan de swing à la montée. Ils comment par swinguer très loin vers la droite. Quand le club atteint son extension maximale, ils le redressent en pliant les poignets. C’est de cette regrettable scission du déplacement que procède précisément le sway qu’ils tentent d’éviter.

Au golf, lorsque la montée s’effectue d’un seul élan, les mains et les poignets se préparent simultanément pendant que les bras montent, éliminant ainsi toute sensation d’extension.

Cette erreur est un peu plus difficile à détecter, bien qu’elle puisse déjà être diagnostiquée dès l’adresse, lorsque la balle est loin en arrière dans le stance et que les épaules sont fermés. Une montée trop intérieure obligera les épaules à tourner davantage, ce qui pourra faire dévier le club de golf. Les golfeurs prédisposés au hook ont tendance à faire davantage pivoter leurs épaules.

Mais il existe une cause plus sérieuse, qui est une flexion excessive  du poignet en position ouverte par rapport au plan du swing. Le coude droit ressentant l’affaiblissement du poignet gauche, il s’élève et compromet ainsi la courbe et le plan de swing.