avril 15, 2011

Interview Alain Boghossian

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Champion du Monde en 1998 et vainqueur de la coupe de l’UEFA en 1999 face à l’OM (son club formateur), Alain Boghossian est un habitué des greens. Depuis 2007, il parcourt les parcours et se fait un nom dans la France du Golf. Après avoir pris un peu de recul pendant son retour en Equipe de France dans le staff technique, il revient pour Blog Golf sur le début de sa passion pour le golf et son approche actuel du golf.

 

Blog Golf: Quelles sont les raisons qui vous a poussé à commencer le golf ?

Alain Boghossian: A l’époque de la fin de ma carrière, un ami m’a invité à jouer. La passion pour les greens est née comme ca. J’ai été attiré par la beauté des lieux, l’ambiance et j’ai su apprécier la différence entre un gazon de terrain de foot et celui d’un green. Il y a 2 centimètres de différence entre les deux tailles de gazon et la première fois que j’ai vu ça, ça m’a paru énorme.

 

Blog Golf: Pensez vous que votre carrière de football de haut niveau vous a aidé pour atteindre ce niveau au golf ?

La réponse est dans la question. C’est bien ma carrière de sportif de haut niveau (pas forcément footballeur) qui me permet d’atteindre un niveau de performance intéressant. Je connais mon corps et j’ai une approche des entrainements qui m’aide beaucoup. Les répétitions du geste, le dépassement de soi sont très important au golf.

 

Blog Golf: Quel est votre approche actuelle de la pratique du golf ?

J’essaye de me libérer une fois par semaine. Je joue aussi bien avec des amateurs qu’avec des joueurs professionnels. Et je joue essentiellement sur des parcours dans le Sud de la France prêt de chez moi.

 

Voici une interview vidéo réalisée par la FFG suite à la nomination d’Alain Boghossian au poste de capitaine de l’équipe de France boys en 2008


Alain Boghossian, capitaine de l’équipe de… par ffgolf

mars 23, 2011

Interview de Raphaël Jacquelin

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Raphaël Jacquelin comment accueillez-vous cette victoire 4 ans après votre dernier succès sur le circuit européen ?
Raphaël Jacquelin: ’’Je suis très heureux, c’est toujours sympa de gagner. C’est ma 3eme victoire et être capable de le faire encore une fois c’est vraiment très satisfaisant.

Dans quel état d’esprit étiez-vous avant le tournoi ?
RJ : ’’J’étais bien. Je venais de gagner l’Omnium de la Riviera après une bonne semaine de préparation avec mon coach Alain Alberti et une semaine en montagne consacrée à la randonnée. ’’

Avez-vous senti que vous étiez particulièrement en forme cette semaine en Sicile ?
RJ : ’’Oui et non. Je joue vraiment très bien depuis la fin de l’année dernière et mon début de saison 2011 s’inscrit dans cette lignée. A Bahreïn j’étais bien avant de tomber malade le week-end. Cet épisode terminé, j’ai retrouvé mon niveau de jeu. En plus on a bien travaillé avec TaylorMade, mon équipementier, et j’ai mis pour la première fois le nouveau R11 dans mon sac. Du coup j’ai encore gagné en longueur et je termine le tournoi à la 4eme place sur la distance au drive.’’

Qu’est-ce qui vous a manqué les années précédentes ?
RJ : ’’Pendant 4 ans je n’ai pas gagné mais j’ai obtenu de très bons résultats quand même. Je me suis amélioré dans beaucoup de domaines, mes statistiques sont d’ailleurs meilleures. Parfois la victoire vient valider ces progrès d’autre fois non. Pour moi le plus important est de continuer à progresser.’’

La veille du dernier tour vous déclariez « si je gagne tant mieux si je n’y parviens pas je resterai très satisfait ». C’est une façon d’évacuer la pression ?
RJ : ’’Non pas du tout. Dans notre sport on perd plus souvent qu’on ne gagne. Il y a beaucoup d’éléments extérieurs. Tous ces paramètres que l’on ne maîtrise pas et qui peuvent changer le cours d’un tournoi. On ne choisit pas de gagner ou de perdre. J’ai toujours eu cette philosophie et après 14 ans sur le circuit j’ai encore plus de recul. C’est parfois difficile à faire comprendre. ’’

Est-ce le signal d’un nouveau départ ?
RJ : ’’Je ne sais pas. J’aurais tendance à dire que cette victoire est un jalon de plus dans une progression entamée depuis plusieurs années mais c’est vrai qu’à 35 ans j’arrive à maturité. J’ai conscience que ce sont lors des 5 prochaines années que je dois pouvoir être performant dans les gros tournois, jouer le plus de majeurs possible et pourquoi pas bien figurer.’’

Cette victoire vient à point nommé dans l’optique de la décision de l’attribution de la Ryder Cup 2018…
RJ : ’’J’espère, mais je ne sais pas si ça peut vraiment influencer. De mon côté j’y crois beaucoup. Nous avons un très bon dossier.’’

Retrouvez l’intégralité de cette interview ICI.