Avez-vous remarqué combien les joueurs professionnels de golf viennent observer avec attention les abords du trou. Ce n’est APS du cinéma, en réalité beaucoup de hauts handicaps restent car les joueurs ne réalisent pas l’importance de l’observation des trous. Il faut déceler chaque petite irrégularité. Il est bien connu que plus la vitesse d’un putt décroit, plus la balle est sensible aux pentes, aux aspérités du terrain etc. Cela se produit donc surtout près du trou.
Votre putter n’y est sans doute pour pas grand-chose si vous ratez quelques petits putts. Mais si cela devient fréquent, changer d’instrument peut provoquer un choc psychologique salutaire. Cela peut même se révéler indispensable si votre putter habituel ne correspond plus à votre style de putting et aux greens du parcours. Si votre technique préféré est le coup long, fluide, balayant, vous vous sentirez certainement plus à l’aise avec un putter assez lourd en tête et dont le manche sera un peu plus long que la normale. Si votre putting est tapotant, en rap, comme l’on dit, un club de poids moyen, voire léger, sera l’idéal. D’évidence, plus les greens sont rapides, plus les bons joueurs préférence employer un club léger. Si vous en savez plus où vous en êtes, demandez à votre conseil de vous laisser tester cinq ou six putters et qu’il vous aide également sur votre techniquement (les défauts ressortiront plus nettement en essayant plusieurs putter différents).
La rapidité du gazon ; le grain et les pentes sont les principaux éléments de la lecture d’un green, mais garez à l’esprit des facteurs déterminants quoique moins voyants. La rosée du matin a un effet ralentisseur le matin comme le soir. En conséquence, les greens sont à leur vitesse maximale au milieu de la journée. N’espérez pas qu’un green très rapide devienne soudain lent à la suite d’un orage (il faut en général des trombes d’eau pour amollir un sol). Souvenez-vous encore que, par beau temps, l’herbe pousse vite, au fur et à mesure que vous jouez, et que les greens sont donc plus lents à la fin de la journée qu’ne début de partie.
Tenez compte du vent qui joue son rôle sur les fortes pentes et lorsque l’inertie de la balle augmente, à la fin des longs putts.
Bien souvent, le premier qui putte au drapeau, qui est ensuite ôté, puis en général tout le monde le laisse par terre. En agissant ainsi, les joueurs se privent souvent d’un avantage car le drapeau dans le trou offre une cible facile, même lorsque le trou est parfaitement visible.
Sur presque tous les putts au-delà d’environ 6 mètres, laisser le drapeau dans le trou offre une aide considérable à la fois pour déterminer la distance et l’alignement.
Vous verrez en général systématiquement le drapeau. Il agit même lorsque le trou est dans une zone d’ombre, ou assez difficile à voir.
Vous devez putter de l’extérieur du green ?
Avant de le décider, étudiez la consistance de l’herbe: moins elle est tondue ras, moins vous contrôlerez la balle.
Si le sol est correct, ayez confiance. l’expérience prouve que l’on joue finalement le genre de coup pour lequel on est le plus à l’aise.
Il est plus souvent conseillé de putté que de chippé, le contrôle de la balle est plus simple et il est plus facile de réaliser un meilleur coup avec le putter.
Plus les greens sont rapides, plus ils sont plaisant à jouer dans la mesure où ils sont également doux et pas « truqués ». Ce n’est pas que les greens rapides soient plus faciles à putter que les lents, au contraire, mais on y sélectionne mieux ses adversaires !
Plus les conditions sont difficiles, et plus les meilleurs joueurs émergent vite. Moins la chance ou l’imposture peuvent s’installer. Plus la surface du green est rapide, plus les approches ou les petits coups de l’extérieur du green pour jouer ensuite un putt en montée est facile.
Il y a beaucoup plus de grands tournois qui ont été perdus après de petits putts en descente ratés que pour toute autre raison. Conscient de cela, essayer d’éviter de putter en descente sur les greens rapides.
De nombreux amateurs se placent en position de prendre trois putts parce qu’ils ont simplement négligé de vérifier l’emplacement du drapeau sur le green. Or les greens vastes, en particulier ceux qui sont allongés, sont de plus en plus fréquents sur les parcours modernes. ils rendent le putting extrêmement difficile.
Un exemple, le parcours de Pleasant Valley aux USA : le green du deuxième trou mesure 70 mètres de long.
Pour l’atteindre, on peut y jouer du wedge au fer 5 ! Quant au trou numéro 14 de ce parcours, on utilise généralement un fer 6 au bois 3 suivant la position du drapeau…
Il s’agit de green exagérément vastes mais révélateurs de la tendance moderne. Trompez-vous de club à l’approche et vous serez sur le dent au moment du putting…
La meilleure motivation pour apprendre à putter est de savoir que vos scores vont baisser. Mais il y a une autre raison, c’est que mieux vous putterez et plus vous serez détendu pour le reste du parcours.
Quiconque joue à peu près bien a ressenti une fois dans sa vie le cycle infernal partant d’un mauvais putting, obligeant le joueur à se concentrer pour envoyer ses approches au drapeau, puis à bien se placer sur le fairway.
De cette façon, on subit une pression fantastique, à tel point qu’il me semble franchement impossible dans ces conditions de jouer en dessous de 90, même avec le Swing de Tiger Woods.
Quelle est la réponse ?
Lorsque cela vous arrive, il faut s’entrainer longtemps ! Bien sur il vous faudra de l’opiniâtreté et de travail pour arriver à vos fins.
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